Du 5 au 7 septembre, le col a accueilli des rencontres scientifiques inédites et inspirantes. Ces journées ont rassemblé des étudiants des lycées valdotains et de l’Université de la Vallée d’Aoste, des professeurs, des chercheurs et des doctorants d’autres universités italiennes et françaises, ainsi que des représentants culturels et régionaux. Organisées par Federica Locatelli et Monica Lucioni de l’Université de la Vallée d’Aoste, avec la précieuse collaboration de Corrado Jordan de la Fondation Barry du Grand-Saint-Bernard, ces rencontres ont été un véritable creuset de dialogues stimulants entre disciplines, générations, expériences et pays (Italie, France et Suisse).
À une époque marquée par un rythme effréné et l’oubli de nos repères, le Grand-Saint-Bernard se dresse comme un refuge de calme et de connexion authentique avec le monde. Ces rencontres ont permis aux jeunes de redécouvrir la valeur du temps long : apprécier la lenteur d’une marche contemplative, porter une attention renouvelée aux paysages sublimes, et raviver une mémoire sensible. Cette expérience immersive les a invités à un apprentissage profond et incarné, au rythme de la montagne et de ses récits.
Ici, à la croisée des chemins, les horizons ne se ferment pas : ils commencent….
L’initiative a été portée par plusieurs partenariats engagés dans la valorisation du patrimoine, de la jeunesse et de la francophonie : l’Association Pro Grand-Saint-Bernard, le Conseil régional de la Vallée d’Aoste, l’Université de la Vallée d’Aoste, l’Assessorat aux activités et aux biens culturels, la Fondation Barry du Grand-Saint-Bernard, la Chaire Senghor de la Francophonie, la Proloco de Saint-Rhémy-en-Bosses et le groupe de recherche en littérature de voyage NAVIRE.